Nouvelle mission réalisée par nos 2 administrateurs
Poursuivez ici selon votre inspiration...
Mission d’assistance et de contrôle du 18 janvier au 28 janvier 2022
auprès de 4 ONG partenaires
effectuée par :
Michèle Picot : Administratrice, responsable des opérations en Afrique
Marc Aschenbroich : Administrateur, responsable des opérations au Togo
Assilassimé (main dans la main en langue Ewé) à Lomé
Nous accompagnons Assilassimé depuis 2010 et leur avons accordé à ce jour 135 000 €.
Cet IMF a démarré ses activités à Lomé et ses environs immédiats avec 7 agences importantes, avant d’ouvrir deux agences dans la région des hauts plateaux dédiées principalement à des activités agricoles.
30 000 micro emprunteurs sont concernés, avec un crédit moyen de 260 euros. Les clients sont à 90% des femmes.
Particularité intéressante, Assilassime a obtenu il y a 2 ans l’autorisation de collecter de l’épargne rémunérée qu’elle peut utiliser à 70% pour financer à faible coût le fonds de crédit nécessaire à l’octroi des prêts.
Les comptes 2021 étant validés, des projets situés dans la région des hauts plateaux et dans la région maritime identifiés lors de la mission de DBN seront soumis au conseil d’administration du mois de juin 2022 pour un montant de l’ordre de 20 à 25.000 €.
Adési
Nous accompagnons depuis 2016 Adési, ONG togolaise à qui nous avons octroyé à ce jour 50 650 euros.
Ce projet exemplaire a été initié par des anciens de l’Ecole des Mines selon un principe innovant : des groupements villageois reçoivent un fonds de dotation qu’ils gèrent eux même avec l’assistance et le contrôle d’Adési dont les salariés sont tous togolais.
Les intérêts sont faibles. 50% de ceux-ci couvrent les frais de gestion d’Adési, 50% alimentent une caisse qui est redistribuée entièrement au groupement villageois à l’issue d’une période de 6 ans.
Le groupement est libre d’utiliser ces fonds « économisés » pour des investissements commun de type forage, pompes, sanitaires.
Ces fonds peuvent être tout ou partie réinvestis dans de nouveaux programmes, fonds qui sont abondés par DBN, créant ainsi un effet boule de neige vertueux.
- Etude d’une caisse villageoise classique non financée à ce jour par DBN
La visite de cette caisse réunissant 48 bénéficiaires nous a permis d’analyser la pertinence de diviser cette caisse en 2 caisses séparées ce qui permettrait d’augmenter le crédit par personne, DBN pouvant financer cette 2ème caisse.
- Visite de la caisse solaire financée par DBN
La caisse solaire a été mise en œuvre pour un groupe qui en est à la cinquième année de son prêt. Il n’y a pas d’intérêts sur le financement, mais une marge de 2 € sur un prix de revente de 40 €. Le matériel est remboursé en un an. Les utilisateurs sont particulièrement satisfaits par ces lampes solaires. Ils soulignent les avantages suivants :
Présentation de la lampe solaire
Utilisation de l’éclairage pour les enfants qui peuvent ainsi faire leurs devoirs (Il fait sombre à partir de 17H30)
Éclairage intérieur et extérieur
Chargement des portables par une prise USB prévue à cet effet
Économie de piles et de pétrole
Au vu de la qualité du matériel, des avantages liés à l’usage de ces lampes et au risque réduit du fait que ces financements s’adressent à des caisses donnant satisfaction, nous émettons un avis favorable pour accroitre le nombre de lampes solaires et étendre ce programme à d’autres groupement villageois.
Autres nouveaux projets :
Un nouveau projet d’investissement agricole nous seront nous sera prochainement présenté :
Lieu : secteur de Langabou : groupement de 10 agriculteurs qui cultivent tous du soja et du maïs sur des parcelles d’une surface moyenne de 2 à 4 ha.
Matériel concerné
Une batteuse fabriquée au Togo avec son groupe électrogène utilisable pour la récolte du soja et du maïs :
Un triporteur pour le transport du matériel et la livraison du riz et du soja.
Soit un investissement total de 2700 euros, 270 euros par agriculteur.
Avantages escomptés pour ce type de projet
Accompagner un projet entrepreneurial
Équipement qui pourrait permettre d’agrandir la surface cultivée et de réduire le coût de la main d’œuvre
Favoriser le transport de la production sur les lieux de vente
OCDI (Caritas internationale)
Nous suivons OCDI depuis 2016 et leur avons accordé à ce jour 45 000 €. OCDI est organisé en 22 coopératives de riziculteurs. Seule la production de riz est à ce jour financée.
Un tableau des remboursements des 22 coopératives de producteurs de riz faisant partie du projet, nous est remis faisant apparaitre un remboursement global plus faible qu’escompté de 59,46 % des sommes empruntées par les 22 coopératives :
- 3 coopératives n’ont pas remboursé les crédits correspondant à la récolte 2019-2020. Des actions vigoureuses de recouvrement ont été entreprises par OCDI. Le montant de cette créance à risque est de 1055 euros
- 8 coopératives ont remboursé totalement leurs crédits sur la campagne 2020-2021. Leurs crédits ont été renouvelés en totalité.
- 11 coopératives ont remboursé partiellement leurs crédits sur la récolte 2020-2021 et ont vu la part non remboursée renouvelée en crédit sur la campagne 2021-2022.
Les 5 mois à venir seront donc cruciaux pour évaluer le risque lié à ces 11 coopératives qui est lié principalement à des aléas climatiques, ce qui nous ont conduit à réorienter le projet vers du maraichage pour les parcelles non irriguées.
En conclusion
En cas d’évolution favorable des remboursements, nous serions en mesure de proposer un nouveau projet au CA de DBN de septembre 2022 qui exclurait la riziculture trop aléatoire.
U-CMECS suivi au nord Togo par Louvain coopération
En 2020, nous avons attribué à U-CMECS la somme de 42.000 €, affectées à une caisse en situation de redressement située à Tammougue au Nord de Barkoissi dans le nord du pays.
Cette caisse comptait 180 bénéficiaires ayant des activités de commerce agricole ou de commerce classique sachant que la durée des prêts qui sont individuels est d’un an. Le taux de remboursement a atteint 96% la première année, ce qui est un excellent résultat.
U-CMECS nous fait alors part d’un projet d’agro écologie lancé en collaboration avec Louvain Coopération, Rafia, ONG spécialisée dans le développement de l’agriculture biologique et GIZ.
Le projet a démarré il y a 3 ans avec 100 bénéficiaires, 200 cultivateurs étant prévus à terme. Ces 3 années ont été consacrées à la préparation des sols, à leur enrichissement, et à l’utilisation d’insecticides bio produit à partir de graines de neem. La demande présentée à DBN est de financer ces 100 emprunteurs après cette phase préparatoire.
Pour plus d'information, n'hésitez pas à contacter :
michele.picot@gmail.com ou marc.aschenbroich@le-couhours.fr
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